Après une carrière dans l’enseignement, Bruno Marée vit en Calestienne, dans le sud de la Belgique. Apiculteur, naturaliste, marcheur en forêt, conteur et parolier, auteur de documents pédagogiques, d’essais historiques et scientifiques, de quelques romans et de plusieurs recueils de nouvelles littéraires, Bruno Marée est convaincu que, comme l’écrivait Voltaire, « Les limaçons… sont des objets assez dignes de la curiosité d’un philosophe ». Toutefois, l’humain compte parmi les observations favorites de ce naturaliste.
Il a vu ses nouvelles publiées dans les recueils Du crapaud à l’ours polaire (Ed. Memory, 2010), Quand on est deux, Chambre particulière (Recueil collectif belgo-québecois, Memory, Vents d’Ouest, 2014), Partir, revenir, Labour, aller-retour (Questembert littéraire, 2014), Tous les chemins mènent ailleurs (Editions Academia – L’Harmattan, 2014), Désobéissances, La grande distribution (Collectif – Editions du Basson, 2015), Ceux qui ne font que passer (Editions Demdel, 2019), Grenailles errantes (Editions Quadrature, 2021)… Le prochain recueil intitulé « Incidents de parcours » paraîtra en décembre 2023 aux Editions Quadrature.
Il a remporté de nombreux prix : prix de la nouvelle de Montagne à Corrençon-en-Vercors en 2009 (Les lunes de miel), prix de la nouvelle historique de Pontivy en 2010 (L’activiste insoumis), prix de la Communauté française de Belgique en 2015 (Ceux qui ne font que passer), premier prix de la ville de Riantec (Bretagne-France) en 2017 (Il y a une poire sur le tabouret du piano), Prix de l’Eau Noire de Couvin en 2018 (Goulasch, couscous et canard laqué), premier prix Jean Lebon de la ville d’Aubange en 2019 (La salle d’attente),…
Il a publié plusieurs romans, Le sanglier ne pleure pas (Editions Publibook, 2009), Au gré des girouettes (Editions Memory, 2012), La Vierge et le lupanar (Editions Memory, 2016).
L’éloge du désamour et de l’esprit critique
ou Quelques bricoles que je n’aime pas…
Pour faire simple, on reconnaîtra deux motivations principales à l’écriture de ce livre. Il s’agit d’abord de dénoncer avec humour, mais sans complaisance, des comportements humains et les dérives qui les accompagnent, l’ensemble formant un effet détonant et désolant, particulièrement préjudiciable pour l’environnement et pour ceux qui y vivent : les humains ! Une histoire d’autodestruction systématique en quelque sorte !
Ensuite, les thèmes abordés proposent de naviguer dans le « politiquement très incorrect », de ramer à contrecourant et de dézinguer quelques convictions bien ancrées en décortiquant soigneusement les sujets et en argumentant. Car, chaque problématique fait l’objet d’une rigoureuse démonstration. Celle-ci repose toujours sur des faits avérés, sur des expériences vécues, sur des données chiffrées et sur des analyses rarement mises en œuvre, mais néanmoins irréfutables.
L’ouvrage propose une bonne vingtaine de sujets variés que l’auteur affirme ne pas aimer… et il explique pourquoi : Il n’aime pas ceux qui ne disent jamais « je n’aime pas ». En vrac, il n’aime pas les camps scouts, le vin, les stations de sports d’hiver, la chasse, la pêche à la ligne, la mort, la mode, les V.I.P., les outils motorisés des jardiniers du dimanche, le tourisme de masse, les chemins de terre qui deviennent des routes de béton, le principe de privatisation des profits et de collectivisation des pertes, les jardins trop bien entretenus, les réserves naturelles, les marchés de Noël et, moins encore, les sapins de Noël. Il n’aime pas le vent. Il n’aime ni l’or ni les diamants. Il n‘aime pas le commerce de l’art, les poubelles publiques, le sport de compétition… et quelques autres bricoles qu’il n’aime pas davantage. Il n’aime pas celles et ceux qui disent qu’il n’aime rien. Car l’auteur aime beaucoup…