« J’ai toujours voulu être une artiste ».
Depuis mon plus jeune âge, parler, écrire n’était pas une chose aisée. Mon auto-censure était féroce. Je me plaisais à m’exprimer via la musique, le dessin et parfois la peinture. La création est une expérience existentielle que je voulais non seulement étudier mais expérimenter. J’ai donc consacré mes études à l’histoire de l’art. Lors de l’année où j’ai rédigé mon mémoire de fin d’études à l’Université Libre de Bruxelles, je me suis même essayé à la restauration et à la conservation des œuvres d’art à La Cambre de Bruxelles. Là-bas, j’ai suivi un stage interne au sein de l’atelier de typographie. J’y ai découvert l’amour de l’impression, du mot, de la lettre et de l’espace.
Voilà qu’aujourd’hui, après des années d’errances, la poésie m’a cueillie, un soir d’insomnie. Les images se sont mus en mots et les mots, en images.
Poésie
Empreintes nocturnes, Éditions Les 3 Colonnes, Paris, 2024.
La conscience ballotée entre l’éveil et le sommeil, m’apparait l’image d’un poème. Les mots résonnent alors que les ressentis se donnent à voir. Je transcris cette vision. Ce fut la première empreinte laissé dans la nuit sur le papier ligné de mon cahier. Une nuit. Longue, éreintante, désespérante, belle. Une nuit de 32 ans. Une nuit symbolique de ma vie jusqu’à mon éveil.
Bibliographie: