Depuis mon plus jeune âge, le dessin fait partie intégrante de ma vie. On dit souvent que je suis née avec un crayon à la main, et ma mère aime rappeler que je n’ai jamais cessé de gribouiller, observer et créer. Après une formation en arts plastiques aux Beaux-Arts de Tamines, j’ai poursuivi mes études à l’Académie des Beaux-Arts de Namur, en bande dessinée et illustration. Avec le groupe Les Harengs Rouges, j’ai participé à plusieurs publications (La ville rêvée, La vallée rêvée, Namur hors les murs), tout en publiant une histoire courte dans la revue 64_page. 


Cette année, j’explore deux univers à la fois intimes et universels : 

La bouteille à la mère. 

Ce récit initiatique explore, avec poésie, les thèmes de la relation mère-fille, de la dépendance et de l’émancipation émotionnelle. Il plonge au cœur des tourments d’une enfant confrontée à l’alcoolisme maternel et à l’impuissance de ne pouvoir sauver quelqu’un qui se noie dans sa propre souffrance. À travers des métaphores marines évocatrices, il met en lumière la douleur de voir un proche sombrer, mais aussi le courage nécessaire pour ne pas être entraîné avec lui. Ce voyage intérieur invite à la prise de conscience : parfois, lâcher prise n’est pas un abandon, mais une nécessité pour survivre. Ce récit peut résonner profondément chez celles et ceux qui ont vécu — ou vivent — une relation toxique avec un parent ou un proche en proie à une addiction. Il offre une voix à ceux qui ont ressenti la culpabilité, la colère et le chagrin de ne pas pouvoir réparer l’autre. Mais surtout, il porte un message d’espoir : malgré la souffrance, il est possible de se reconstruire, de se libérer du poids du passé et de trouver sa propre lumière. C’est une ode à la résilience, à l’amour de soi et au choix de la vie.

Quel blaireau !

À travers la BD, les jeunes lecteurs découvrent le quotidien de cet animal discret : ses habitudes, son terrier, ses amis des bois… mais aussi les joies et les épreuves du cycle de la vie.

Bibliographie