Jacques Degeye est un historien formé aux universités de Namur et de Louvain. Il a pratiqué ce métier dans l’enseignement et dans des conférences. Avant ce livre, il a publié sur la Russie Sale Temps pour les héros. Le prix de la liberté sous le règne de M. Poutine (Éditions Chloé des Lys, 2016). Il a participé à des ouvrages collectifs. C’est un passionné de la recherche.

Il est  également romancier : Meurtre en Ardenne (Éditions Éole, 2008), La Grâce de Joyce  (DEMDEL Éditions, 2019), L’Univers de James (DEMDEL Éditions, 2020), L’Exode (DEMDEL Éditions, 2021). Il a publié un recueil de nouvelles : Délivrance (Éditions Chloé des Lys, 2010).

Il est l’auteur de La grande intuition. Lettre au pape François sur quelques sujets délicats, préface de Jean-Marie Mottoul (DEMDEL Éditions, 2018).

L’ouvrage : Le Temps de la guerre

     La paix n’est pas acquise une fois pour toutes. Elle se conquiert, entre autres, en se préparant à la guerre. Il a fallu que la Russie de M. Poutine envahisse l’Ukraine, le jeudi 24 février 2022, pour nous le rappeler. Habitués à la paix depuis 1945, nous, Européens, nous sommes trouvés fort dépourvus lorsque le Président Volodymyr Zelensky nous a appelés à l’aide. Pourtant, cette guerre était aussi la nôtre depuis que l’Ukraine, en butte à l’opposition obstinée de M. Poutine, a exprimé son souhait de rejoindre l’Union européenne (2004).

Quels sont les rétroactes et les causes de cette guerre ? Existe-t-il des « lois de la guerre » ? Quand y a-t-il crime de guerre ou contre l’humanité, crime d’agression, génocide ? Quant au crime contre la Nature, il est rarement mis en cause, voire à peine évoqué.

Certaines voix plaident pour mettre un terme à ce conflit sanglant. Négocier certes, mais pour quelle paix ?

En analysant toutes ces questions, mon livre déborde le cadre ukrainien pour traiter le phénomène de la guerre en tant que tel. Sommes-nous entrés dans un cycle guerrier ? Pour répondre à ces questions capitales, je convoque de nombreux penseurs tels que Nicolas Machiavel, Carl von Clausewitz, Raymond Aron et René Girard ; des historiens et des politistes de premier plan comme Timothy Snyder, Serhii Plokhy, Andreas Kappeler et Anna Colin Lebedev ; des juristes tel que Robert Badinter.